L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) définit la santé comme un état de complet bien-être physique, psychique et social.
Alors même que 12 millions de français sont atteints d’un trouble psychique, et 1/5 français risque de développer une maladie mentale au cours de sa vie, la santé
mentale est bien souvent laissée de côté. En 2022, les troubles psychiques représentent la 3
ème cause de maladie en France.
Ces personnes ont une espérance de vie diminuée de 15 à 20 ans du fait notamment de comorbidités physiques (comme le diabète, HTA, ….).
La sédentarité et les complications liées aux traitements en sont les principales causes.

L’activité physique n’a cessé de montrer ces dernières années son intérêt dans la prise en charge des pathologies chroniques. Plusieurs études ont démontré son efficacité dans la dépression avec l’émergence de recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) la préconisant en première intention dans un contexte d’épisode dépressif au même titre que la psychothérapie. Baisse de l’anxiété, amélioration de la dépression, meilleure qualité du sommeil,
augmentation de l’estime de soi sont autant de domaines améliorés par l’intervention non médicamenteuse que constitue l’activité physique.
Dans la schizophrénie l’activité physique constitue un bon outil afin de lutter contre les effets indésirables des thérapeutiques médicamenteuses et améliorer la symptomatologie négative peu réceptive aux traitements.

Cependant, saviez-vous que sur 100 prescriptions d’activité physique seulement 30 sont honorées ?